C'est le jour J pour les enfants
Quelle que soit la classe dans laquelle votre petit ou votre petite rentre, c’est un événement ! Vous sentez les papillons dans le ventre ? Eh bien, votre enfant les ressent aussi, mais en 1000 fois pire (dixit notre dernier article que le cerveau immature des enfants). Les émotions se mélangent et mettent un vrai bazar dans leur journée. Certains sont anxieux, d’autres excités comme des puces, tandis que d’autres laissent les larmes couler sur leurs petites joues roses. Nous connaissons tous ces sensations, mais nous ne savons pas toujours comment aider nos loulous à gérer leur premier jour d’école.
Des changements à tous les niveaux
Si vous avez suivi l’actualité, vous avez sûrement entendu parler des changements que le gouvernement est en train de mettre en place : réforme du bac, priorité au primaire, etc.
Pour le primaire (qui nous intéresse plus aujourd’hui puisque nos loulous sont en maternelle et en primaire), l’accent est mis sur la violence à l’école. Les notions de harcèlement sont largement abordées par les professeurs et les éducateurs. De plus, un référent au sein de chaque académie est désigné pour être l’interlocuteur auprès des professeurs. Chacun peut alors le contacter afin de trouver des solutions pour résoudre une situation délicate.
Les professeurs sont également accompagnés en cas de faits de violence. Les élèves exclus de plusieurs établissements pourront être envoyés dans des classes relais, et ce, sans avoir besoin de l’autorisation de la famille. Plusieurs dispositifs sont en place pour aider tous les acteurs et victimes en cas de violence.
Des efforts du gouvernement pour aider les écoles primaires
Depuis le début de son mandat, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation a martelé ses propos : il faut focaliser les efforts sur les élèves du premier degré. « Une situation anormale a perduré pendant trente ans : alors que les dépenses françaises pour l’école primaire étaient inférieures à la moyenne des pays de l’OCDE, celles pour l’enseignement secondaire étaient supérieures à cette moyenne », rappelle le ministre. La décision de rééquilibrer ce budget a un objectif : « améliorer l’égalité des chances » pour permettre à tous les enfants de maîtriser les savoirs fondamentaux. C’est une excellente nouvelle puisque l’école primaire va enfin pouvoir bénéficier d’un peu de financement. Mais vu le travail qu’il reste à faire dans le public, les fonds ne seront pas forcément suffisants.
À partir de cette rentrée scolaire, l’âge de l’instruction obligatoire est abaissé à 3 ans, au lieu de 6 ans jusqu’à présent. On compte 97 % des enfants déjà scolarisés en école maternelle, soit 26 000 élèves supplémentaires concernés.
Autre mesure : l’amélioration du taux d’encadrement en premier cycle. Amorcé à la rentrée scolaire 2017, le dédoublement des classes de CP et de CE1 des quartiers défavorisés (REP et REP+) se finalise. Les 300 000 enfants concernés sont désormais répartis dans ces classes limitées à 12 élèves. Selon le ministère, 10 800 classes ont au total été créées. Le dispositif doit progressivement s’étendre aux classes de grande section des mêmes zones dès la rentrée 2020. À terme, l’ensemble des classes de grande section, CP et CE1 devraient voir leurs effectifs limités à 24 élèves. Troisième mesure, annoncée par cette fois par le Président de la République, aucune école ne pourra être fermée sans l’accord du maire. Pour finir, 2 300 postes de professeurs des écoles ont été créés.
Message pour les parents et tous les autres qui reprennent le boulot !
Les vacances ? C’est très surfait.
Un récent sondage montre que parmi ceux qui racontent avoir passé des vacances de rêves, il y en a :
- 45 % qui ont été mangés par les moustiques, les guêpes et les frelons
- 70 % dont les gosses ont été insupportables
- 52 % qui ont subi 15 jours de temps couvert ou pluvieux
- 88 % qui ont dormi sur une literie épouvantable
- 36 % qui se sont fait arnaquer par les vrais-faux souvenirs authentiques de la région
- 90 % qui rentrent avec un découvert qu’ils mettront 6 mois à éponger
Bref, on est bien chez soi.
Bisous bienveillants à tous et bonne rentrée !